Harley le roi des Rednecks & concours de bouffe

Avec la soirée de la veille, on est pas réveillé de bonne heure. Mais avant de reprendre la route, on file au National Cowboy & Western Heritage Museum. Il nous a également été conseillé par le couple rencontré à Arcadia, et c’était un bon tips !

Il vous faudra au moins 2h pour le parcourir.

Tableaux, photos, scènes de vie quotidienne des natifs et des colons, village reconstitué… Une salle est dédiée au western dans le cinéma, avec projection, costumes, armes utilisées ainsi que des objets de collection prêtés par la famille de John Wayne. Le rodéo y a également une grande place.

Entre 1901 et 1933 les femmes faisaient les mêmes épreuves de rodéo que les hommes

Puis avec la mort de la queen du rodéo : Bonnie McCaroll en 1929, l’association du rodéo américain décide que les femmes n’ont plus le droit de concourir sur certaines épreuves parce que soit disant : «trop dangereux». Les femmes passent de cowgirl a trophée de parade, les «Parades Girls». Elles sont réduites à faire des tours de pistes dans leur joli costume avant les compétitions masculines. En gros soit belle et tais-toi. Bonne ambiance… Elles ne se laissent pas faire, montent leur propre association et produisent des rodéos pour filles. À ce jour, si j’ai bien compris, les choses ne sont pas encore gagnées puisqu’elles ne peuvent toujours pas participer aux concours nationaux.

/ Harley, le roi des Rednecks

On avait entendu parlé de cet endroit : le Sandhill Curiosity Shop tenu par Harley, le roi des Rednecks ! On peut dire qu’il n’a pas usurpé son titre !

On pousse la porte. Harley est là, habillé d’une salopette bleue et complètement bourré (17H30 en temps même c’est de notre faute haha). Sa maison est un vrai bordel, des objets vintages en veux tu en voilà. On a du mal à savoir où donner de la tête entre toutes les bouteilles d’alcools plus que nombreuses et les petits trésors. Ça sent la clope et la crasse. Il nous entraine à l’arrière, nous montre des objets, il parle vite, répète beaucoup. On a du mal à suivre. Le gars traine sa bouteille, s’absente, revient. On échange un regard discret avec David : « Mais qu’est-ce que c’est que cet endroit ? » suivi de « Mais qu’est-ce qu’on fou là ? » Il nous montre des photos, nous parle de la route, de cette boutique qu’il tenait avec sa femme qui est morte.

Débouche une autre bouteille de Jack.

Il fait chaud, la transpiration se mêle aux vapeurs d’alcool, de vinaigre et de clope. Il y a trop de choses dans ce capharnaüm, j’ai du mal à voir le potentiel. L’expérience, finalement, c’est lui, Harley. D’ailleurs il s’absente encore, puis revient avec sa guitare. Il gratte, nous fais le show. Le gars est un personnage. On a toutes et tous lu sur lui avant de prendre la 66. On sent bien que sa chanson est bien rodée, qu’il chante la même à tous les clampins qui poussent sa porte. Il fait le show, peu importe l’état dans lequel on le trouve. L’endroit est assez dingue, dans le genre collectionneur fou mais quelque part c’est un peu malaisant. Après il a voulu faire des selfies avec nous, c’était drôle… Mais quand il a commencé à me dire : «Hey baby, ramène ton cul ici» je me suis dis qu’il était temps de partir.

Sandhills Curiosity Shop
201 S Sheb Wooley
St Erick

Juste avant l’entrée au Texas

/ Elk City

ou le plus grand panneau « route 66″ au monde. A cet endroit vous trouverez également le National Route 66 Museum, mais pas de bol pour nous, c’était closed.

Fermé les dimanches et lundis ainsi qu’après 17h en semaine.

Bienvenue au Texas !

/ Shamrock

Aux abords de cette petite ville se trouve une casse de vieilles américaines des années 50. On ne peut y rentrer car le coin est clôturé, mais on peut en longer les grilles. Ça fait vraiment mal au cœur de les voir rouiller de la sorte.

/ Groom

Le château d’eau qui s’est à moitié enfoncé et incliné

/ The Big Texan

Ce soir on dort dans un motel marrant qui nous avait été conseillé par la douanière à Chicago. Il est connu pour une chose : son concours de bouffe ! Les morfales doivent manger 2kg de barbac, sur une estrade, devant une foule en délire, ainsi que 4 accompagnements (dont du pain et des pommes de terre) en moins d’1h.
Autant vous dire que peu de gens réussissent ! Si tu gagnes, tu ne paies pas ton repas, sinon c’est 72$.
La tenante du titre en a mangé 3… Le premier en 4 minutes (qui fait ça ??), le deuxième en 15 minutes, le troisième je ne sais plus, c’était déjà trop pour moi. Cela dit la nourriture est excellente. On y mange vraiment bien !